Encore des records pour la vente en ligne française!
Alors que les soldes commencent demain sur internet comme ailleurs, la Fevad vient de publier son rapport concernant les chiffres du e-commerce pour le premier semestre 2014 : ceux-ci sont très positifs, confirmant la hausse constante de ces trois dernières années.
Le e-commerce entre dans les mœurs
Malgré une baisse du panier moyen par rapport aux années précédentes (crise oblige), le chiffre d’affaire du commerce en ligne a augmenté de 11% au premier trimestre 2014.
Un paradoxe qui s’explique facilement : si les e-acheteurs dépensent moins, ils sont aussi de plus en plus nombreux.
Selon la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance), la France compterait aujourd’hui « 1 230 000 cyberacheteurs de plus que l’an dernier ». Soit 69 % de la population adepte du commerce en ligne.
Une évolution qui a permis au nombre de transactions de progresser de 15%, tandis que la fréquence d’achat a augmenté de 10%.
Si tous les secteurs sont concernés de près ou de loin par cette progression, certains s’en sortent toutefois mieux que d’autres. Ainsi les enseignes généralistes à l’image de la Fnac, Cdiscount ou Amazon ont assisté à une hausse de 8% de leurs ventes.
A l’inverse, les sites de tourisme tels que la SNCF ou Air France ont certes vu leurs visites augmenter, mais les ventes ont légèrement baissé de 1%.
Les autres secteurs préférés des e-acheteurs français en 2014 sont les services (billetterie, abonnements en ligne…), les produits culturels et la mode.
Une évolution des habitudes
Les premiers mois de l’année ont également été marqués par des changements dans les habitudes de consommation. Si la carte bancaire et la livraison à domicile restent plébiscités par la majorité des acheteurs, l’utilisation d’un portefeuille en ligne (Paypal notamment) et la livraison en point relais gagnent du terrain.
De même, le e-commerce se transforme doucement mais sûrement en m-commerce : on n’achète plus via son ordinateur, mais via son téléphone ou sa tablette. Les ventes sur mobile ont progressé de 76% en un an. Elles représentent aujourd’hui 19% du chiffre d’affaire total des boutiques en ligne.
Par ailleurs, les sites collaboratifs ou de partage (vente de produit fait maison ou issus de son jardin, covoiturage, échange de maison…) font de plus en plus d’adeptes. Ils permettent de pratiquer une autre forme de consommation, basée sur l’entraide et le recyclage et rejetant la surconsommation et l’industrialisation : effet de la crise ou réelle évolution de la société?
Source : www.fevad.com